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Lady Lilith
25 mars 2008

Un peu d'info

Une fois n'est pas coutume, on va se cultiver ici ! Si, si j'vous jure ! Ci-dessous une petite sélection des articles qui m'ont plu ces derniers temps, soit pour le côté humoristique, soit parce que c'est vraiment étonnant ou encore parce que ça sort de l'ordinaire !

barbambou

Tri sélectif: dans quelle poubelle jeter sa carte du MoDem?


Pour la poignée de personnes qui ont récemment adhéré au MoDem dans la prévision des municipales une question embarrassante se pose désormais: dans quelle poubelle jeter son inutile carte lorsqu'on est soucieux de tri sélectif et si on estime avoir été assez pollué comme ça?

 

Comme chacun sait, la notion de tri sélectif, et ainsi que les mots le disent si bien, consiste à trier en sélectionnant, ce qui n'est pas simplement trier stupidement en triant seulement.

 

Le problème est en effet épineux. Les cartes du MoDem ne comprennent pas toujours les mêmes composants ou alors ces derniers sont répartis en fractions différentes dans la carte selon les régions.

 

Il convient donc, maintenant que les municipales sont passées, d'agir au coup par coup en examinant bien sa carte et sa composition.

 

Collecte sélective ou séparative: même démarche, mais semblables risques!

 

Notons en passant que cette démarche citoyenne de trier les cartes du modem avant de les jeter (en attendant un étiquetage plus précis qui préviendra l'électeur de la composition de sa carte du MoDem ou de l'établissement d'un label garantissant que le MoDem n'est pas un OGM) relève bien de la philosophie du tri des déchets ou de ce qu'on appelle, comme lors une campagne municipale à propos des voix, la collecte sélective.

 

Collecte sélective: dans certaines communes, ce sont des sacs transparents (permettant de vérifier le contenu du sac) qui sont fournis aux habitants pour le tri des emballages (certaines municipalités préfèrent la collecte avec des chaussettes, plus opaque et comique, mais ce n'est pas notre sujet).

 

Collecte séparative: à l'inverse de la distribution de cartes de parti pendant la campagne électorale, la collecte séparative en porte à porte permet quant à elle de collecter de plus grands volumes qu'avec l'apport volontaire, mais son inconvénient est que le tri est souvent mal fait (c'est d'ailleurs ce qui s'est passé à la distribution de cartes du MoDem durant la campagne électorale: aussi convient-il maintenant de redoubler de vigilance, au risque, sinon, de se mélanger les pinceaux une fois de plus).

 

D'autres communes pratiquent la collecte mixte (collecte partagée entre apport volontaire et collecte séparative en porte à porte), mais attention il semblerait que les mêmes ambitions causent les mêmes effets.

 

Quelques conseils relevant d'un simple bon sens

 

  • MoDem pur: les cartes du MoDem pur (100% MoDem, donc aucun agent de texture ni de saveur) étant donc un flacon vide ou au mieux creux et de composition synthétique, elles doivent être jetées dans la poubelle JAUNE.
  • MoDem à dominante PS: les cartes du MoDem PS vont dans la poubelle VERTE dans laquelle on met déjà le verre transparent et les bocaux de cornichons, par exemple.
  • MoDem à dominante UMP: les cartes du MoDem UMP vont avec les chiffons servant à cirer les pompes et les vieux papiers, les prospectus criards et les papelards glacés, et seront donc jetées dans la poubelle BLEUE.

ATTENTION! Toutes les cartes qui ne pourront aller dans les poubelles JAUNE, VERTE ou BLEUE (dominante extrême gauche ou frontiste, composition inidentifiable, carte issue de déchets déjà maintes fois recyclés, etc.) iront donc dans les poubelles NORMALES, au couvercle marron, bordeaux ou vert.

 

Dernier conseil: jamais de cartes du MoDem dans un bac à compost (même s'il y a une dominante écolo): elles ne sont hélas pas biodégradables même si en rancissant elles dégagent une odeur de vieil humus comme sentent les chasseurs "tradition" de retour de sous-bois.

 

Le tri selectif est un pas vers une écologie politique plus saine. Cependant, si le tri des cartes du MoDem est certes non négligeable, il reste mineur considérant les problèmes bien plus importants pouvant être posés au cas par cas par des ordures locales beaucoup plus toxiques. En ce cas, il convient de les mener soi-même à la déchetterie en demandant au besoin de l'aide aux services municipaux (la commune est responsable de ses déchets).

Source : Rue89


Bs02

En France, le solde migratoire est en réalité quasiment nul


La démographie illustre à merveille les dangers du conservatisme français, marqué par une grande difficulté à analyser les changements profonds. Les chiffres des deux derniers recensements révèlent une immigration nette de 520 000 personnes sur la décennie 1990 à 1999, soit 52 000 par an. En réalité, une analyse plus fine des chiffres montre que l'immigration nette est négligeable, de l'ordre de 6 000 personnes par an. L'émigration nette des jeunes est en effet bien plus importante qu'on ne l'imagine. Faute de le savoir, nous n'avons pu en prendre la mesure politique.

Habitués à envisager la France comme un "pays d'immigration", nous sommes mal armés vis-à-vis du phénomène de l'émigration. L'appareil statistique ne nous renseigne en rien sur cette émigration qu'il ignore sous l'emprise d'un sens commun selon lequel les Français ne quittent jamais définitivement leur pays mais "s'expatrient".

L'erreur de l'Insee a été de faire l'hypothèse implicite qu'il n'y a pas de solde migratoire "des Français", comme si l'immigration et l'émigration étaient seulement le fait d'étrangers, alors qu'il aurait fallu considérer les "omissions nettes" (la différence entre les personnes omises lors des deux derniers recensements) comme des migrations de Français ou d'étrangers en France.

Si l'on tient compte de ces omissions, les générations qui ont entre 10 et 20 ans en 1990 ont perdu près de 5% de leur effectif durant la décennie! Voilà qui, loin du discours ambiant, rapproche la France des grands pays d'émigration.

Une émigration de jeunes Français 

Ce solde migratoire légèrement négatif pour les jeunes gens (notamment les hommes) puis fortement positif pour les tranches d'âges supérieures est en effet tout à fait inhabituel en France. Il se rencontre dans les pays qui sortent d'une longue période d'émigration comme ce fut le cas pour l'Irlande, la Grèce et le Portugal où les retours d'anciens émigrés sont encore nombreux tandis que les départs de nouveaux sont faibles.

Mais de quels jeunes parle-t-on? Ceux dont les parents avaient immigré durant les trente glorieuses et qui supportent mal leur marginalisation, la discrimination et le chômage élevé et utilisent alors l'un des seuls biens à leur disposition outre leur audace, leur passeport français? Ou alors des jeunes diplômés, qui s'insèrent mieux et plus vite dans d'autres pays européens ou en Amérique, notamment par le moyen de post-doctorats? Ou encore des non-diplômés qui, à la manière des jeunes sans formation quittant le nord et l'est de la France pour la Provence et le Languedoc, tentent leur chance sous des cieux plus cléments?

Les coûts d'une présentation fallacieuse

On comprend que l'Insee n'ait pas voulu remettre en cause des estimations qu'il avait officialisées auparavant. On le comprend d'autant mieux qu'il était politiquement difficile d'assumer une position affirmant que le solde migratoire avait été quasiment nul entre 1990 et 1999 (environ 6600 personnes par an en moyenne) alors que l'opinion se sentait "envahie par l'étranger". Mais cette présentation fallacieuse a un coût. Elle aura empêché l'émergence d'une réflexion sur l'émigration des Français.

Les statistiques des pays d'arrivée permettent de mesurer l'évolution du nombre de Français à l'étranger. Le nombre de Français résidents dans les grands pays européens a augmenté de 40% de 1993 à 2002 (dernière année disponible). Si la même augmentation vaut pour les autres pays étrangers, notamment ceux d'Amérique, les 1,3 millions de Français établis à l'étranger vers 1973 auraient augmenté de 520 000 personnes en l'espace de 10 ans, pratiquement le nombre des "omissions" en 9 ans. Elle conduisent maintenant à tenter de qualifier plus exactement la nature et la durée de cette émigration et à expliquer les raisons de la plus grande proportion d'hommes. Autant de questions sur lesquelles les statistiques manquent et, a fortiori, les études sérieuses.


Source : Rue89


fthrline

Prochain produit à la mode sur eBay : une vie

Par  Franck Mée

«J'en ai assez de ma vie, je n'en veux plus ! Vous pouvez l'avoir si vous voulez ! Non, je n'envisage pas le suicide, je vais vendre ma vie !»

Ian Usher
est un Anglais de 45 ans, qui vit à Perth, en Australie.

Autrement dit, il a déjà tout abandonné, il y a quelques années, pour aller s'installer assez précisément à l'autre bout de la planète avec sa femme. Il s'y est payé une jolie maison dans une banlieue chic, a fait pas mal de boulots qui rapportent, notamment pilote de camion dans les mines à ciel ouvert, et a pu s'offrir un certain nombre de véhicules qui font envie comme un jet-ski ou une Kawasaki Ninja. Bref, il s'est fait une vie que beaucoup lui envieraient.

Après avoir divorcé, il a envie de recommencer une nouvelle vie de A à Z. Jusqu'ici, rien d'extraordinaire, surtout pour quelqu'un qui a déjà démontré avoir la bougeotte.

L'originalité de la chose, c'est que plutôt que de vendre voiture, moto, jet-ski et mobilier par petites annonces, puis de mettre la maison en vente, il a souhaité gagner du temps : il vendra tout ce qui fait sa vie, en une fois, sur eBay.

Les enchères commenceront le 22 juin, à midi, et se termineront sept jours plus tard -- soit le 29 vers cinq heures du matin en France métropolitaine. Mise à prix : 1 dollar australien.

Le paquet comprend une maison estimée à 400 000 dollars, meublée, avec home cinéma et garage, une voiture, une moto, un jet-ski et un VTT, et même un emploi et des amis : l'entreprise dans laquelle Ian Usher travaille s'engage à engager l'acheteur à l'essai et ses amis acceptent de l'accueillir le temps qu'il se fasse ses propres relations : «bien entendu, nous sommes certains que la personne ou la famille qui achètera cette vie se feront des amis à eux, les Australiens de la côte ouest étant un tas de gens très amicaux et détendus. Et, qui sait, nous pourrions ne pas nous entendre du tout, mais l'offre est là.»

Ian, lui, partira avec «juste les vêtements que je porterai, emportant seulement ma valise et mon passeport». Et le montant des enchères, bien sûr.

L'idée peut paraître démentielle ou géniale, chacun jugera -- du moins, s'il ne s'agit pas d'une simple farce à visée publicitaire, qui sait ?

Toujours est-il qu'à la réflexion, pour quelqu'un décidé à changer de vie, livrer le tout en un seul lot est peut-être bien la façon la plus simple de récupérer de quoi partir du bon pied sans perdre de temps et d'énergie à chercher des acheteurs pour chaque élément.

Et finalement, ça ne paraît pas beaucoup plus fou que la tradition américaine qui consiste à vendre ses meubles à même le trottoir dans les jours précédent un déménagement.


Source :  Les Numériques


s2

C'était le petit tour du net de la journée ^^

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Commentaires
J
tu as bien raison pour l'ironie que l'on peut nourrir vis à vis de cette duperie qu'est le Modem, aussi peu recommandable que l'UMP ...
W
J'ai songé à m'expatrier en Grande Bretagne mais j'ai peur d'être à la ramasse en anglais xD Enfin... surtout à l'oral.<br /> <br /> Alors bientôt bilingue ? =P
L
Le marché étranger est plus porteur oui... Surtout pour les jeunes diplômés, beaucoup de pays étrangers accordent plus de crédit à un diplôme d'université que nos cher employeurs français...<br /> Je parle bien l'étranger : le belge (côté wallon...), le suisse, le québécois... :D <br /> Blague à part, je commence à me débrouiller de mieux en mieux in ingliche, grâce à mes magnifiques articles étudiés pour le mémoire ^^
W
Reste plus qu'a trouver des gens riches =D<br /> Ou alors faire un gros prêt sur 3 générations xD<br /> <br /> Tu as déjà tâté le marché à l'étranger, il est plus porteur ? Tu sais parler l'étranger ?<br /> Haha le pauvre, mais il a fait des trucs géniaux comme euh... et puis... euh... tu vois ? Pourquoi le changer ? =P
L
Ouaiiiiis ! J'en suis :D<br /> <br /> Heu, disons qu'entre le fait qu'il n'y a pas de boulot pour la - inch allah - future diplômée que je serais il serait mieux d'émigrer oui... <br /> Pays sûr ? De lui sûrement mais c'est tout !<br /> Oh si, ça il est génial il n'y a pas de doutes là dessus, j'aurais préféré qu'il soit génialement différent peut être :p
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